[LIEUX]Bureau des Chefs de lance

Ayerin sortit de ses songes lorsqu'elle vit Tiredaile venant droit sur elle,... puis se reprenant, remua latête afin de chasser de drôles de pensées, "faut que je retrouve ma sérénité... bosser dans ma boulangerie m'aidera surement" puis elle se laissa guider vers la sortie,... et sur le pas de la porte se retourna,...

Je t'enverrais PinPin si j'ai d'autres questions,... merci... puis s'en alla vers Vienne.

Tiredaile regarda s'éloigner Ayerin avec nostalgie. Il regretterait le doux plaisir de sa compagnie pendant sa retraite spirituelle. Il s'était vraiment fait violence pour masquer l'attirance qu'il éprouvait pour celle qui devait rester son amie.

J'attendrai Pinpin avec impatience, dit-il quand elle fut partie

Ayerin déposa sur le bureau une note à l'attention de Tiredaile...

Citation :

Cher Ami,
Dès ce soir, tu vas prendre une route qui te menera à une longue, très longue retraite loin de cette garnison et surtout de tes amis à qui tu manqueras vraiment...
Je ne sais pas si nous nous reverrons avant ton départ alors vois en cette missive l'accolade que je t'envois à défaut de pouvoir la faire...
Les mots me manquent alors douce retraite et à très bientôt,...
Bises Ayerin

(Hrp : Bonnes vacances Tiredaile )

Ilidan passa dans son bureau qu'elle aprtageait avec Tiredaile et vit la missive d'Ayerin.
***Ces 2 là s'entendent à merveille. Vivement que nous fassions une mission à 3.
Elle déposa un mot à côté de celui d'Ayerin

Citation :

Tiredaile, depuis un moment nos chemins ne se croisent plus, j'arrive trop tard pour la baignade ou une discussion et ne te vois point en taverne.
Je te souhaite donc une retraite reposante et joyeuse.
Je vais moi-même faire une longue retraite de 3 semaines sous peu.
Amitiés

Citation :

Chère Ilidan

Tu me vois ravi de ton retour parmi nous. J'espère que ta retraite t'a apporté tout ce que tu en attendais.

J'ai grand hâte de te revoir, mais en ce moment je suis très peu disponible il faudra compter sur le hasard je suppose ...

Affectueusement
Tiredaile

Ayerin déposa une missive à l’attention de Tiredaile et d’Ilidan...

Citation :

Salut les amis,

Je suis enfin de retour à Vienne… et je viens d’apprendre les bonnes nouvelles vous concernant tous deux !
Alors avant de vous faire l’accolade tant méritée, voici quelques lignes afin de vous féliciter.

A très vite en taverne…

Ilidan avait fini sa ronde par la caserne et vu le mot d'Ayerin :

Youpi je ne l'attendais pas si tôt ! J'irai en taverne ce soir !
Elle mit le mot sur le bureau de Tiredaile en ajoutant

Citation :

voici une motivation supplémentaire à laisser tes occupations pour boire avec nous

[hrp hélas mes occupations sont irl et n'ont malheureusement pas grand chose à voir avec ma motivation]

Ilidan rejoignit Tiredaile et l'embrassa avec chaleur.
Elle devinait le trouble de son compagnon. Devoir punir "l'homme d'arme" pour laquelle il avait visiblement un faible....

Aussi essaya-t-elle de connaître sa position :
Quand même Ayerin exagère : Faux et usages de faux ! Pourquoi crois-tu qu'elle ait fait une chose pareille ?

Walan profita du fait qu'il arrive en premier pour parler à ses deux chefs de lances.

Chefs, je voulais juste vous demander de ne pas être trop sévère avec Ayerin. Je suis sûr qu'elle ne voulait faire aucun mal et simplement se faire bien voir.
Vous la connaissez mieux, que moi, elle est impulsive ...

Je tenais aussi a vous dire que si vous décidez de la punir, je partagerai sa peine. Ce n'était pas à moi de parler de ça, et je n'ai créé que des ennuis en le faisant.

Ilidan aurait voulu se concerter avec Tiredaile mais il restait silencieux.

Elle s'adressa aux soldats :
Vous êtes tous 2 parmi nos meilleures recrues, : prêts à effectuer patrouille et mission. Encore aujourd'hui votre prompte réponse à notre convocation prouve votre sens de la discipline.
Nous en tiendrons compte.
Walan tu nous a expliqué tes raisons que je comprends. Pour une fois tu as toi aussi été impulsif en réagissant aussitôt au lieu de réfléchir.
Ayerin, j'ai bien compris que c'est cette réaction qui te peinait.
Mais je voudrais comprendre pourquoi tu as signé les jours où tu n'as pas effectué de patrouille ?

A son entrée, Ayerin n’avait pas remarqué la présence de Walan… mais au son de sa voix, elle comprit qu’il était bien là !
Il se trouvait derrière elle lorsqu’il prit la parole…

Chefs, je voulais juste vous demander de ne pas être trop sévère avec Ayerin. "A-t-il des regrets ?"… Je suis sûr qu'elle ne voulait faire aucun mal "tu l’as dit bouffi !" et simplement se faire bien voir. "Me faire bien voir,… manquerait plus que ça qu’on ne me voit pas !"
Vous la connaissez mieux, que moi, elle est impulsive ... "Tiens, tiens… c’est pas idiot çà !"

Walan mit fin à son discours… et Ilidan se tourna vers Ayerin avec une question à laquelle il lui était quasi impossible de répondre… Ayerin tentait se remémorer son acte…

Tout ce dont je me souviens,… se grattant la tête de son index droit… c’est d’avoir tenu compagnie à une Dame,… avec qui j’ai beaucoup bu afin qu’elle ne perde pas patience ! Car, tous les généraux absents de Vienne ne venaient pas à sa rencontre afin de répondre à ses attentes… A force d’entendre des compliments sur mon savoir vivre, j’ai dû boire plus que de raison et verser beaucoup trop de verres pour fêter cela ! Ayerin toussota… je n’ai pas d’autres explications sur mon geste… qu’un abus de boisson !

Ayerin se tut mais n’osait toujours pas croiser le regard d’Ilidan… et encore moins celui de Tiredaile qui restait bien silencieux à son goût…

Walan fut très étonné par la réaction de Tiredaile. Il l'apréciait beaucoup en tant que chef comme de soldat et ne s'attendait vraiment pas à cette réaction de sa part. Il commença par bredouiller quelques mots avant que sa voix ne s'affirme. Il ne se sentait pas coupable, il était désolé que l'affaire ait pris une telle ampleur et de ne pas avoir prévenu Ayerin, mais en aucune manière il ne se sentait coupable.

Chef, on ne m'a donné aucun ordre pour dénoncer qui que ce soit, mais si ça avait été le cas, à quoi aurait servi mes paroles puisque mes supérieurs étaient déjà au courant ?

De plus, on ne m'a jamais donné l'ordre d'aller patrouiller dans Vienne, on m'a seulement dit de le faire le plus souvent possible, et pourtant j'y suis allé très régulièrement, que vous soyez présent ou non. Pourquoi ? Parce que c'est mon devoir en tant que soldat, et je le ferai que l'on m'en donne l'ordre ou pas.

C'est pour la même raison que j'ai prononcé les paroles à l'origine de tout cela, par devoir. Je reconnais que j'aurais pu en parler à Ayerin, que j'aurai pu essayer la convaincre de venir vous en parler d'elle-même, mais je ne l'ai pas fait et je le regrette.

Si vous pensez que je suis fautif, soit, punissez moi, j'assume ce que j'ai fait, mais vous n'arriverez pas à me faire sentir coupable.

Ilidan sentait que cela prenait mauvaise tournure et qu'il serait difficile de mettre tout le monde d'accord .
Les discussions stériles et autres débats philosophiques n'étant pas les points forts des soldats. Elle décida de trancher.

Soldats, n'épiloguons pas plus avant sur cet incident regrettable.
Ayerin, je souhaite que tu t'engages à ne plus écrire de fausseté

(tu pourras toujours en dire autant que tu veux par contre).
Walan, je te demande à l'avenir de prévenir en privé soit la personne en faute soit la personne et le supérieur, mais j'insiste : en privé.

Il me semble important de rétablir la confiance entre les soldats : vous travaillerez donc de concert Ayerin et Walan, 2heures par jour au pigeonnier pendant 5 jours. Pas obligatoirement 5 jours de suite : coodonnez-vous, cela vous forcera à communiquer

Je passerai personnellement tous les jours constater l'avancement des travaux (et pas seulement le pigeonnier, votre complicité aussi).

Puis elle s'adressa à Tiredaile :

Tes paroles sur les patrouilles non rémunérées ainsi que celles de Walan sur leur aspect non obligatoire me font réfléchir : nous devrions en parler au maire et à notre hiérarchie.

Ilidan avait soigneusement évité de parler de l'ébriété d'Ayerin. Cet état faisait partie de la personnalité d'Ayerin et de quelques autres soldats aussi d'ailleurs !

Ayerin resta en retrait durant cet échange verbal,… «ne pas croiser son regard»… elle entendit chaque mots proférés… «ne pas croiser son regard»…avait-elle bien tout comprit, elle n’en savait rien,… car comme le disait si bien Walan son côté impulsif la menait souvent face au mur !
Ayerin redressa la tête mais sans effronterie pour cette fois,…et fixa du regard Ilidan…

Je m’acquitterais de cette tâche en coordination avec Walan,… posant ses yeux sur celui-ci… et ferais de mon mieux à l’avenir !

Puis s’adressant à la volée…

Je pense que,… enfin je crois que,… Ayerin ne trouvait pas les mots, ses pensées n’avaient pas de sens,… heu… elle toussota dans son poing afin de s’éclaircir la voix… écoutez, Walan est un homme droit, sa morale lui a dicté ses choix, soit !… mais lui faisant oublier la loyauté, celle qui me gouverne… Ayerin se trouvait en grande difficulté car la communication sans bravade n’était pas son fort !... bref, je veux dire qu’ensemble nous arriverons à puiser le bon de l’un afin d’aider l’autre, et ainsi nous ferons un bien meilleur cocktail… Ayerin s’arrêta net regardant tour à tour ses chefs car le mot cocktail n’était sûrement pas le bienvenu en ce moment… enfin,... j'veux dire que nous unirons nos forces, morale et loyauté, et ainsi nous ferons un meilleur soldat !

Walan hocha la tête en entendant la sentence d'Ilidan et les paroles d'Ayerin.

Bien, chef.

Ayerin, je suis d'accord avec toi : travailler ensemble nous permettras à tous les deux de devenir sinon de meilleurs soldats, au moins de meilleurs camarades.

Tiredaile écouta, le visage apparemment renfrogné mais souriant intérieurement, la réponse de Walan. Ce dernier venait de faire preuve d'un remarquable sang-froid, ne se laisant pas emporter pas l'évidente mauvaise foi de son Chef de Lance. Il n'avait pas non plus baissé la queue et avait su à la fois à garder ses convictions et assumer son erreur d'appréciation.

Ayerin paraissait bien plus mal à l'aise, mais elle aussi se montrait courageuse, en dominant ses pulsions habituelles. Il comprenait combien cette situation devait lui coûter, tant par la mortification de se croire déconsidérée, que par celle de se penser trahie. Et il espérait qu'elle retrouve bien vite la joyeuse humeur qui mettait tant de vie dans la caserne...

Enfin Ilidan. ... il en était sûr à l'avance, et n'avait pas été déçu : avec une clairvoyance magistrale, elle avait réglé cette affaire de façon digne et juste.

Walan, Ayerin ... serrez-vous la main, et faites ce qu'a dit la Chef de Lance. Je suis tout à fait d'accord avec elle. Maintenant, rompez.

Les deux soldats se retirèrent. Au moment où Ayerin passait devant lui, il lui passa la main dans les cheveux en les ébouriffant, se pencha vers elle et lui murmura à l'oreille ne recommence jamais ça, Ayerin ! D'accord ?

Enfin, seul avec Ilidan., il la félicita et lui exprima son admiration pour sa maitrise de la situation.

Ilidan se traina jusqu'à son bureau et ne voyant pas Tiredaile laissa un petit mot :

Citation :

J'ai attrapé une maladie et je ne peux assurer qu'un service minimum peux-tu passer au pigeonnier : je crois qu'ils avancent vraiment bien !

[HRP] je suis vraiment fièvreuse et ne serai pas trés active : dodo ! [HRP]